Avoir une peau atopique, qu’est-ce que cela veut dire ?
En général, il s’agit à la base d’une prédisposition héréditaire. En effet, le système immunitaire est plus sensible et a tendance à réagir plus rapidement. En conséquence, la peau atopique est sèche et dépourvue du film hydrolipidique naturel protecteur. Elle est donc plus vulnérable et développe souvent des allergies diverses.
Evidemment, des facteurs extérieurs, environnementaux ou liés à l’hygiène de vie peuvent aggraver ce phénomène de peau atopique.
Des manifestations inconfortables
Le plus souvent, cette pathologie cutanée commence dès la petite enfance. La peau est irritée et les démangeaisons qui l’accompagnent ne font qu’augmenter l’état exacerbé d’une peau traumatisée.
L’apparition de rougeurs et parfois de petites vésicules à peine visibles peut entraîner, chez certaines personnes, la formation de croûtes après une phase de suintement. De sorte que la peau devient rugueuse, sensible et des crevasses finissent par apparaître.
Ces manifestations se localisent souvent sur les mains, l’intérieur des coudes et des genoux, le cou, et de temps en temps, au niveau des pieds.
Bref, la sècheresse intense de la peau atopique engendre un redoutable inconfort qui alimente un stress permanent. Sachant, que des études sérieuses ont démontré que le stress est un des facteurs principaux qui accentue l’eczéma, c’est un cercle vicieux…
Quels autres facteurs entrent en jeu ?
Evidemment, le temps est le principal phénomène naturel qui agit également sur l’aspect de la peau. La peau devient de plus en plus sèche et fine et marque facilement. Les taches pigmentaires apparaissent, les rides s’installent et sont plus visibles. En tout état de cause, chez certaines personnes, la peau atopique ne s’améliore pas en prenant de l’âge.
Toutefois, les personnes à phototype clair sont plus vulnérables au photovieillissement qui commence dès l’enfance. Quant aux expositions prolongées au soleil, elles ont un effet dévastateur sur notre organisme et notre santé.
Notre hygiène de vie en général et la façon de nous alimenter sont également à prendre en compte.
Inflammations intérieures et extérieures à éviter
De tout évidence, certains aliments peuvent réactiver les poussées irritantes et inconfortables de la peau atopique. Ainsi, les produits laitiers, les sucres, le café, l’alcool sont susceptibles de favoriser les inflammations cutanées.
Par exemple, savez-vous que les oranges, les œufs, le chocolat et les tomates peuvent aggraver les irritations. Une nutritionniste Australienne a découvert que supprimer certains aliments de notre alimentation peut soulager les démangeaisons et la peau irritée.
les produits de lavage agressifs ou trop parfumés sont aussi à bannir. Le port de textiles en laine ou synthétiques ne font qu’exacerber la sensibilité extrême des peaux atopiques.
On estime qu’une part de la population possède des carences en vitamine D. Pourtant, elle joue un rôle essentiel sur la qualité de nos tissus osseux, musculaires et renforce notre système immunitaire. Cependant, la synthèse de cette vitamine est moins efficace chez les personnes à peau mate ou foncée.
Que faire pour soulager la peau atopique ?
Bien entendu, on privilégie tous les produits de soin de la peau doux, apaisants et nourrissants. N’oublions pas que les produits nourrissants assurent un meilleur maintien de l’hydratation. La crème Satin et le Baume sont donc d’excellents choix pour nourrir les peaux à tendance atopique et peuvent participer à leur apaisement. En mélangeant ces 2 produits on obtient un cocktail onctueux et voluptueux pour restaurer les peaux les plus endommagées.
L’acide hyaluronique, les céramides, les peptides et les antioxydants comme les vitamines C et E sont aussi bénéfiques en supplémentant une alimentation équilibrée. Dans la mesure du possible, on choisit des produits avec un SPF (Facteur de Protection Solaire) à large spectre.
Pour l’alimentation, on fait le plein de baies et fruits rouges : baie de goji, fraises, framboises, myrtilles, etc… on sélectionne les aliments riches en oméga 3. Les poissons bleus tels que sardine, maquereau, hareng en contiennent beaucoup. Les huiles végétales de noix, de colza, d’olive sont recommandées pour la cuisine.
Les sous vêtements, ainsi que ceux en contact avec la peau sont à privilégier en 100 % coton.
Cependant, si les manifestations cutanées qui accompagnent les symptômes d’une peau atopique persistent, voire même s’aggravent, au point de devenir handicapants, il est recommander de consulter, au plus vite, un Dermatologue.